Gioia

Hello! Pour info à ceux qui ne serait pas incollable sur les langues, sachez que Gioia veut dir Joie. Je n'ai la référance de la langue malheureusement, j'ai oublié je suppose... Enfin c'est le sentiment que j'ai eu en finissant d'écrir ces phrases, alors je vais vous postez ça. Histoire que vous sachiez à qui (où quoi?) vous aurez à fair si pendant une instance ma démoniste se fait CM ... Bonne lecture, si le coeur vous en dit!

Mon amie l’Ange.

La sueur coulait en gouttelettes lourdes sur son front, glissait le long de sa joue et tombait de son menton. Ses bras meurtries ne tenaient plus…Il devait arriver, trouver le sommet, pouvoir se reposer. Se laisser aller, dormir, pour toujours ? Mais il était en pleine ascension. Il avait fourni tant d’effort…pour se hisser…Encore quelques mètres, il mit tout ce qu’il lui restait dans ses jambes. Encor une poussé, il y était presque….

°

Gioia marchait lentement, il faisait beau. Il était parti il y a peu de son village pour pouvoir laisser l’air détendre ses muscles et libérer son esprit. C’était un forgeron né dans une vallée tranquille. Il était, beau ! Imposant et intelligent, un modèle. Tous les hommes étaient jaloux de lui et les femmes, admiratives. Pourtant il avait fourni beaucoup d’efforts, il était juste récompensé.

« Lutin » Tu es bien fort, jeune homme.

« Gioia » Qui parle ?

« Lutin » Moi, je me nome Taltuus. Et toi, quel est ton nom ?

« Gioia » Gioia.

« Taltuus »Drôle de nom. Tu vis ici ?

« Gioia » Je pourrais en dire de même pour toi !

« Taltuus » Vis-tu ici ?

« Gioia » Oui… Que me veux-tu ?

Gioia ne croyait pas un mot de ce lutin mais il semblait, l’hypnotiser.

« Taltuus » Tu vas, monter. En haut du mont sanglant. Ouvrir ton corps à notre dieu.

Et, notre forgeron s’exécuta.

°

« Gioia » Pourquoi, j’ai….accepté…comment j’ai pu….argh.

Enfin en haut. Libre ! Et en haut justement, qu’avait-il à y faire ? Cette montée, si horrible… Un bloc de pierre posé devant lui avec, un cercle en son centre… Gioia fut prit d’une volonté, il devait le faire. Il s’avança. Sorti sa dague de son fourreau, et se trancha la main qui retomba devant la roche. Le sang coula mais il n’eut pas mal. Pas pour l’instant. L’image d’un vieil homme apparu, comme la brume.

« Image » Il est sage de faire ce que veut sa volonté. Es-tu arrivé jusqu’ici par ta sueur ?

Gioia ne comprenait rien à ce que l’image disait. Il s’ombrait. Il avait mal. Un cri déchira la montagne, il souffrait. Le sang coula, se déversa, sortait de son corps. Le sang se perdait entre les failles de la terre, glissait le long de son armure. Le sang s’infiltrait dans les entrailles du sol, il s’échappait et laissait hurler Gioia derrière lui. Oui, oui il était monté par sa sueur. Oui. Oui...

4jours après la monté, Gioia se réveilla. Il était tombé de la montagne. Taltuus était à coté de lui. Le forgeron avait mal, mais un bandage était appliqué sur sa main, il avait une main !

« Gioia » Taltuus ? Ma main ? L’image ? Je…

« Taltuus » Chut, tu as souffert. Alors, tu as suivi ta volonté ? Tu sens ? Tu t’asservis…

« Gioia » Quoi ?

Pour toute réponse, le lutin tourna sa tête, sa petite tête beige aux longues oreilles. Habillé de cuir blond. Il rouvrit ses lèvres et murmura :

« Taltuus » Maintenant, le vent te connaît. Et tu connais ta sueur. Va. Le cœur t’attend.

Le cœur ? Ce lutin serait-il fou ? Gioia ne comprenait rien à cette histoire de fou. Et pourtant, il le ressentait ce changement, cet asservissement… Il se leva et marcha droit devant lui.

Taltuus avait disparu. Après maint temps, temps indéfini, Gioia se trouva dans une plaine. Cela faisait plusieurs jours qu’il n’avait pas mangé, ni bu. Mais il n’en avait pas besoin. Son corps avait changé. Son regard devenu noir, jadis bleu, se planta dans le soleil qui disparaissait derrière la terre. Plat. Un rugissement, il devint fou et jeta son poing dans le sol. Des fissures apparurent autour de Gioia. Il cria et la terre se fracassa. Comme si elle se transperçait. Un point précis, une volonté. Sa tête se releva, ses cheveux trempé de sueur tombait sur ses yeux perçant. Sa rage. Un flux de lumière l’entoura, monta des entrailles de la terre. Il souffla, s’étouffait. Et il tomba. Dans son cœur. La lave entourait son corps. Il voyait enfin. Le vieil homme était là. Gioia brulait, la chaleur était insoutenable. Il implora l’homme des yeux et se laissa consumer, il put juste entendre sa voix.

« Image » Ta rage est immense, et ton corps et une arme. Deviens notre roi.

°

Le temps passa. Gioia fut inconscient durant 40jours. Taltuus s’y teint pourtant à ses coté.

« Taltuus » Enfin réveillé ? Lève-toi mon roi. Tu as encor à apprendre.

Gioia se leva. Il était très différent. Son corps, son esprit et son âme avait changé.

« Gioia » Suis-je roi ? Qui est ce vieil homme ?

« Taltuus » Tu dois encor passer une épreuve.

Et d’un signe de tête, il encouragea Gioia à le suivre. Ils marchèrent jusqu’à une cascade. Le lutin s’enfonça dedans et Gioia le suivit. Une plateforme en cercle. Des bougies, des bancs, de la craie…blanche. Et l’image. Elle se balançait doucement.

« Image » Gioia, enfin. Des explications s’imposent. Je suis Maelly. Un ancien corrompu. Et tu es notre nouveau roi. Vois-tu, je dirigeais un peuple, celui des sorciers et des démons. Mais on m’a détruit. Détruit mon peuple et tué mon monde ! C’est une longue, très longue histoire qu’un jour, tu sauras. Mais qu’importe. Tu es ma solution. Je te ferai roi, je te muterais et tu deviendras démon. Après cella, mon peuple reverra le jour… Tous ces satanés sorciers qui se croient du sang… Ils ne sont que copie. Viens, avance.

Gioia s’exécuta. Il arriva au centre. Maelly traça des cercles et des formes autour de lui, avec la craie. Les bougies s’allumèrent et tout disparu. Puis le vieil homme dicta un poème, incompréhensible.

« On se souvient, comme elle nous prend. La mort. Elle apparaît. Nous seul la voyons s’avancer. Alors qu’on hurle que l’on ne veut pas…Elle court, vers nous. La souffrance et le désespoir. »

« Gioia » Aaaaaaaaaaaah !

Son corps s’écartela, la souffrance était horrible. Ses yeux s’enflammèrent. La douleur…. Une aura émergea des bougies, s’élevant au dessus de Gioia, qui hurlait. Comme un trou noir, la fumée des aura s’engouffra dans le forgeron. Le mangea. Son corps devint vide, et son regard absent. Il était tombé à terre, sa bouche maintenant clos, haletait. Après de longues minutes, la vie revient dans son corps, semblait redevenir brillant. Pourtant il cria de nouveau. Ses habits se déchirèrent, il grandit et grossi. Ses muscles se développèrent encor, et des bosses poussèrent sur sa tête et dans son dos. Des cornes. Et des ailes. Des cornes et des ailes de démon.

Par la suite il devint démon. Gioia le tueur, sa seul volonté était de déchiqueté. Il était craint de tous les peuples encor présents. Car bien des tribus s’ombraient après son passage. Il était invincible. Ses yeux noir, son sourire de gagnant, ses griffes rouge de sang, sa peau parsemé de griffures et sa voix, impardonnable. Si grave… Gioia devint vite une légende de destruction. Mais il eut une autre envie que tué, bien sûr le goût du sang lui plaisait encor mais l’homme qu’il était avant réclamait un peu de ce corps. Il était tellement fort, il avait tout… Alors la volonté du forgeron contraint le démon à se trouver une femme, une belle femme. Et d’avoir un héritier. Il trouva dans un village pilé une bergère au teint très claire, de longs cheveux châtain autour du visage et un visage si mignon…Appelé Joly. Il l’a choisi. Possédant la sublime une nuit seulement, elle suffit. Il laissa la bergère s’enfuir, et retourna à ses victimes. Enfin pensait pouvoir continuer ses massacres, l’esprit du forgeron se bâtit contre le démon, cette belle, elle l’avait fait rêver. Il en avait marre, la paix était tellement plus belle… Et il gagna, après une nuit de combat entre les volontés, il réussit à chasser le démon. Et pleura de tout ce que son corps avait fait. Il souffrit en silence ce soir là et ce mit à maudire Taltuus, c’est de lui que tout avait commencé !

« Gioia » J’étais tellement heureux avant...Taltuus, tu vas le payer !

Il partit en quête du lutin, et le retrouva heureux dans son pays natal. Après son contrat remplit auprès de Maelly, il était repartit chez lui, heureux et serein. Il en fut donc très étonné quand il vit Gioia.

« Taltuus » Alors mon ami, que me vaut ta visite ?

« Gioia » Crève Taltuus, je ne suis plus ce démon.

Et il s’embrasa. Encor une fois seulement il fit appelle à la puissance du démon. Il ravagea la cité des lutins, écrasa leurs villes, et tua Taltuus. Il alla aussi trouver Maelly, qu’il dénicha en haut d’un mont connu pour sa beauté. Il séjournait là, attendant que Gioia fasse le travail pour lui… Tout aussi étonné que Taltuus, il ne put dire mot. Il sombra. Gioia était en rage, contre Taltuus, Maelly, et lui-même. Il se détesta tellement… Il disparu alors peu à peu des autres. Il but beaucoup, ne sortait plus, Et gentiment, il mourra. Mais avant cela, ces nombreuses escapades à l’auberge ivre lui valurent quelques discussions « déplacé ». A un vieillard surtout, il compta son histoire. Cet homme s’appelait Nayco. Il comprit tout de suite la détresse du jeune homme, et promit de retrouver la bergère pour excuser son nouvel ami.

°

Joly mit au monde un joli garçon, elle l’appela Eyro. Un sympathique garçon aux cheveux châtain, au joli visage et yeux vert en forme de diamant. Avec un sourire, très mignon. Arrivé à un bon âge quand même il voulut savoir la vérité, la vérité sur son père. Et Joly lui révéla qu’il était fil du roi des démons. Peu de temps après, alors qu’Eyro se remettait de la révélation de sa mère qu’il ne voulait croire, Nayco apparut aussi dans sa vie. Il parla longuement avec la mère d’Eyro. Un soir alors qu’il les espionnait, il vit sa mère fondre en larme. Se ruant alors sur l’homme il hurla :

« Eyro » Espèce de salaud ! On n’en a rien à faire de mon soi-disant père ! Sa n’apporte que le malheur les mensonges !

« Nayco » Non, attend mon petit, ton père était cruelle, oui il était le roi des démons. Mais il a changé, écoute.

Et Nayco conta à Eyro l’histoire de Gioia. Quand enfin le vieillard se tut, Eyro se leva, impassible, il sortit et s’enfuit en courant. Nayco aida la mère à aller se coucher et puis il veilla sur la maison. Le lendemain la bergère partit chercher son fils, qu’elle retrouva appuyer contre un rocher en sanglot. Elle le prit dans ses bras et le balança doucement dans ses bras. Il se détacha et les yeux rouges il s’écria,

« Eyro » Il…il…on ne lui à même pas donné sa chance ! C’est tellement injuste ! Ce sale lutin… Oh mon père, mon père jamais je ne t’oublierai.

Eyro se mit à genou, il baissa la tête et pleura doucement. Alors apparut Nayco qui prit Joly par la main et la força à venir avec lui.

« Nayco » Laisse ton fil si il veut pleurer…En attendant on à d’autre problème, les autorités sont là.

Ils partirent vers la maison laissant Eyro seul près du rocher. Si énervé contre ce lutin il marcha en direction du lac, et là il plongea dedans. Mais jamais Eyro n’en ressortit. Au fond du lac on racontait la légende d’une fée qui exaucerait les vœux des morts. Eyro nagea donc vers le fond du lac, il était tellement triste et malheureux que la fée apparût pour lui, elle écouta son vœu et en fit grâce.

« Fée » Bien Eyro, approche.

Et dans la nuit peuplée d’étoiles réapparut une fille à la place d’Eyro, une fille aux longs cheveux châtain et aux yeux verts en forme de diamant. Un joli sourire sur le visage.

Le fils de Gioia devint une fille, que la fée appela Eyreko. Sa mère avait été prise par les autorités car elle était « complice » du démon, et Nayco ne tint plus que quelques mois avant de mourir de vieillesse. Et le vœu qu’Eyro avait demandé à la fée ? De pouvoir rendre fière son père… Devenir heureux pour le forgeron, et puissant pour le démon. Enfin être un maître démoniaque, car en faites c’est la source même de la force non ? Etre un démon, posséder l’ombre, le sang et la peur des autres. Ne croire qu’en soit… Eyreko rejoignit le bourg le plus près, elle s’inscrit comme combattante pour sa patrie, l’alliance. Elle devint une démoniste, et dans toutes ces batailles, une rage à un moment précis prenait possession d’elle. Rare mais présente dans ces moments elle était invincible. Des moments ou elle se souvient de son père et qu’à son image elle tue, encore une fois…Elle déverse le sang pour la transformation qu’a subit un esprit, un corps…Encor une fois se venger… Bien sûr personne ne reconnaît Gioia à travers Eyreko, mais parfois certain se demande, certain voit les traits commun… Mais jamais aucun n’a crut à ce que lui disait ses yeux. Et quand le regard d’Eyreko, ou plutôt celui de son père, se plante dans ceux de son ennemi, il sent. Il sent la souffrance qu’à vécu Gioia mais il ne voit pas qui est Eyreko. Et même ceux qu’il connaisse l’histoire du démon ne s’en souvienne plus aujourd’hui. Eyreko, elle, s’en souvient. Elle le garde tout au fond de son cœur, son cœur de pierre que rien ni personne n’a jamais réussis à briser. Mais peut-être pourrait-il se fragiliser ? Et là, se serait une autre histoire…

°

Dans ca cellule…

« Joly » Oh mon roi, Gioia…

°

Dans un fond de lac…

« Luciole » Alors, Ange, et cet enfant ?

« Fée Ange » Le garçon fils du démon ?

« Luciole » Oui, Eyro ! Qu’a-t-il dit avant de partir ? Qu’est la phrase qui te fait si sourire ?

« Fée Ange » Tu sais maintenant il s’appelle Eyreko et c’est une joli fille. Elle a conquit l’alliance par sa joie…

Pensive la fée nommée Ange revit le visage du jeune garçon, et celui de son père.

<Fée Ange> Il est comme sa mère…Elle…A oui, elle m’a murmuré tout bas, merci « mon amie l’Ange. »

Fin